Eléonore Fourniau: vielle à roue, voix, Pauline Willerval: gadulka, voix

Bicéphales, interétatiques et plurilinguaux flonflons inspirés de loin de ce qui nous est proche : les musiques de danses de Turquie et de France, l'improvisation, la transe urbaine ou bien terreuse, le bleu, les timbres en nombre, les cris sans fin, les vocalises, les écrits vains.

« Les lointains s'appellent en fusion, livrant d'anachroniques foutaises sur la lave ardente des failles, libérant nos asymétries fantasques en un limpide anticyclone fémininistin lentement ascendant le flan de larges anatolançaises fardées logées dans l'absolue fêlure, longeant l'aine des fractures, lyriquéfiant des arabesques sans fichus dans la lumière ardente des fonds d'où se lève un argot fertile selon des lois arythmétiques foutues, lyophilisant les acides folkloriques dans la lutte pour l'abandon et le fiasco, larme à feu limant à l'archet les falaises, loops acrobatiques flottant, loin en aval des frottis lubriques, arrangés ou bien fades, louanges aux folies lancées avec fureur. »